Il y a eu en 2010 le « scandale » du Mediator®, un antidiabétique prescrit comme coupe-faim et responsable de graves atteintes des valves cardiaques. Aujourd’hui l’affaire de la Dépakine®, un médicament prescrit contre l’épilepsie mais comportant des risques pour le fœtus. Et demain ? Un vaste regroupement d’associations et de juristes réclame la création d’un « véritable fonds ouvert à toutes les victimes d’effets indésirables graves de médicaments ». Le but : mettre fin à l’injustice et à des indemnisations qui ne sont pas « à la hauteur » des préjudices.
Ce fonds pourrait être financé « grâce à une taxe minime sur le prix de vente des médicaments », estime le collectif. Sont ainsi réunis : le réseau DES France et les Filles DES (victimes du distilbène), la Fnath (accidentés de la vie) et le CISS (collectif interassociatif sur la santé).
Le collectif indique avoir proposé, sans succès, la création d’un tel de fonds d’indemnisation pour les victimes d’effets indésirables graves de médicaments lors de la discussion de la dernière loi de santé. Selon lui, « il manque une seule chose pour qu’un tel fonds existe : une volonté politique ».
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